CSAIG - Conseil Supérieur des Affaires Islamiques du Gabon

3ième CONGRES DE LA COMMUNAUTE MUSULMANE DU GABON SOUS LE THEME : L'ISLAM AU GABON: REALITES ET PERSPECTIVES DU 30 NOVEMBRE au 01 DECEMBRE 2013 à l'Immeuble ARAMBO de Libreville.



 Affiche congrès 2013
 

Discours Ouverture du 3ème Congrès
    

Discours de cloture du 3ème Congrès

Motion au RAIS          

Motions de félicitations au Conseiller Spécial du RAIS

Motions de félicitations  au Président du CSAIG


MESSAGE DU PRESIDENT ALI BONGO ONDIMBA AU 3ème CONGRES DE LA COMMUNAUTE MUSULMANE DU GABON 

 
Conseiller Spécial du Rais et le Président du CSAIG invités invités et participants  

« ECRIRE L’HISTOIRE DE L’ISLAM AU GABON DANS LA TOLERANCE,   LA GOUVERNANCE,   LA COHESION, L’ACTION et L’ESPOIR »

 Samedi 30 Novembre 2013, Libreville -  En 2010, à l’occasion du 2ème Congrès de la Communauté Musulmane du Gabon, Le Président Ali Bongo Ondimba a consenti à assumer le rôle de Rais, qui lui confère l’autorité morale au sein de la Communauté musulmane du Gabon. 

Le Chef de l’Etat a saisi l’occasion, dans son message au 3ème  Congrès  pour réaffirmer cet engagement, en dépit de son absence physique dorénavant, car devant s’occuper des affaires de toute la Nation, conformément au mandat que lui a confié le peuple gabonais. « Mais que les uns et les autres comprennent qu’il n ‘ y a aucune ambiguïté dans ma détermination à assumer la responsabilité que vous m’avez confiée, directement ou par l’intermédiaire des institutions que notre communauté a mis à ma disposition pour assumer cette tâche, notamment, le Conseil Supérieur des Affaires Islamiques du Gabon » dira Ali Bongo Ondimba dans son message lu par le Conseiller Spécial, Secrétaire Général Adjoint de la Présidence de la République , Ali Akbar Onanga Y’Obegue.

A propos du Conseil Supérieur des Affaires Islamiques du Gabon,  le Président Ali Bongo Ondimba a dit sa satisfaction pour la qualité de sa gouvernance actuelle et saluée l’action globalement satisfaisante menée au cours de ces deux dernières années avec plusieurs objectifs atteints par l’institution. Il en est ainsi notamment dans les domaines de l’éducation et de la formation, des affaires culturelles, des relations internationales et de l’édification d’infrastructures de base.

Fidèle  à  sa  démarche  et  à  ses  convictions,  Ali  Bongo  Ondimba  s’est  félicité  «  du  nouveau  mode  de management instauré dans la gestion des affaires islamiques, qui consiste à faire participer et à consulter le plus grand nombre dans la prise de décision engageant l’ensemble de la communauté, ce qui du reste, est conforme au principe cardinal de l’Islam qu’est la Choura, base de la démocratie dans notre religion. ».

 Toutefois, eu égard à l’immensité de la tâche, il va sans dire que beaucoup reste à faire, et « j’encourage les responsables du Conseil Supérieur des Affaires Islamiques du Gabon à redoubler d’ardeur dans l’accomplissement de cette noble tâche de gestion des affaires de la Communauté ».

 L’Autorité morale de la communauté a fustigé l’attitude d’un certain nombre de membres qui  « par leurs agissements irresponsables salissent l’image de toute une communauté ».

 Ali Bongo Ondimba a encouragé les dirigeants du Conseil Supérieur des Affaires Islamiques du Gabon à se consacrer, avec abnégation, au service exclusif du plus grand nombre par l’accomplissement d’actes et la prise de décisions susceptibles d’apporter la prospérité et  le développement de notre communauté, à l’instar des autres communautés religieuses de notre pays.

 « J’ai foi que de ces travaux sortiront des résolutions pertinentes, car après les balbutiements de la jeunesse, notre communauté doit prendre son destin en main et commencer à ébaucher des stratégies à même de soutenir un développement cohérent dans le cadre des confessions religieuses exerçant dans notre pays.

 Ayez conscience que pour mieux faire face aux défis futurs et asseoir des stratégies et actions viables et durables, il nous faut un outil de travail moderne et dynamique.

Je vous encourage donc, au cours de ces assises, à travailler dans le sens de doter notre communauté d’outils performants de pilotage pour le développement et la promotion de l’Islam au Gabon, dans le respect des valeurs cardinales de notre société et dans l’esprit d’ouverture et de tolérance  qui sont consubstantiels  à l’Islam.

 Je  vous  engage,  évidemment,  à  réaffirmer  solennellement  que  l’Islam  prône  la  tolérance  et  combat  le racisme, la xénophobie, l’intégrisme, l’extrémisme, le fanatisme et toute forme de discrimination. Qu’il appelle par contre à la justice sociale, à l’entraide, au partage et à la solidarité.

 Car, l’objectif en fin de compte, est de mettre en place une organisation qui s’insère parfaitement dans le paysage religieux de notre pays et qui survive aux hommes et aux aléas de toutes sortes. C’est dire si nous devons penser maintenant  à l’héritage  islamique  que  nous  allons léguer aux générations  futures,  dans la mesure où nous avons la lourde responsabilité d’être les pionniers de l’organisation de cette religion dans notre pays. Finalement c’est l’histoire de l’Islam au Gabon, par ailleurs thème de nos assises, que nous sommes en train d’écrire, et tant qu’à faire, nous devons tous nous efforcer à y laisser une trace positive.

 « C’est sur cette note d’espoir que je souhaite plein succès à vos travaux en priant Dieu qu’il en sorte des résolutions et recommandations qui feront avancer la cause de l’Islam au Gabon. »

 Ouvrant le congrès, le Président du Conseil Supérieur des Affaires Islamiques du Gabon, l’Imam Océni  Ossa a exprimé une pensée particulière pour « notre Khalife Général, notre père, feu El Hadj Omar BONGO ONDIMBA,qui a fait en sorte que notre confession se présente aujourd’hui comme une Institution religieuse nationale au même titre que les autres Confessions Religieuses du Gabon ».

 Il a associé à ces remerciements et à cette reconnaissance le Raïs, Hadj Ali BONGO ONDIMBA, qui ne ménage aucun effort pour poursuivre avec abnégation l’œuvre initiée par son illustre prédécesseur.

 Le Président du CSAIG a indiqué que « Ce congrès doit être le moment approprié pour poser les jalons de l’adaptation du corpus islamique au contexte sociologique dans lequel nous vivons, sans dénaturer les fondamentaux de la Religion musulmane, ainsi que d’élaborer les stratégies du développement de l’Islam à court, moyen et long terme ».




3ème CONGRES DE LA COMMUNAUTE MUSULMANE DU GABON

RAPPORT GENERAL  

1er DECEMBRE 2013

 

AU NOM D’ALLAH, LE CLEMENT, LE TOUT MISERICORDIEUX.

Louange à Allah Seigneur des Mondes.

Et que la prière et le salut soient sur Son Serviteur et Messager, le Prophète Muhammad ainsi que sur sa famille, ses Compagnons, et tous ceux qui les suivent dans la voie droite jusqu’au jour de la résurrection.

 

Chers frères et sœurs dans la Foi,

Chers participants au 3ème Congrès de la Communauté Musulmane du Gabon,

Assalamou alaykoum wa rahmatoulahi wa barakatouhou

Du 30 novembre au 1er décembre 2013 s’est tenu à Libreville, le 3ème Congrès de la Communauté Musulmane du Gabon.

Cet événement de portée nationale a regroupé les délégations des neuf (9) provinces du Gabon ainsi que les personnalités importantes et amis de la Communauté musulmane.

Le thème de ce troisième Congrès : « L’Islam du Gabon : réalités et perspectives » a donné l’occasion aux congressistes demesurer le chemin parcouru, les problèmes rencontrés à tous les niveaux de l’évolution du Conseil Supérieur des Affaires Islamiques du Gabon et de poser les jalons du développement de notre Institution pour les 10 années à venir, au moins.


     I.         SUR LE DEROULEMENT DU CONGRES

  1. D’abord la cérémonie d’ouverture du Congrès 

Après la traditionnelle lecture du Saint Coran, la parole a été donnée aux délégations de l’intérieur du pays pour un mot introductif du Congrès.

A l’unanimité les Imams ont salué l’initiative des responsables du Conseil Supérieur des Affaires Islamiques du Gabon, en tête desquelles son Président, Imam Ismaël OCENI OSSA, d’organiser ce 3ème Congrès dans les délais statutaires, après ceux de 2004 et de 2010.

Ils ont surtout loué la perspicacité de la hiérarchie du Conseil Supérieur des Affaires Islamiques du Gabon qui a fait précéder ce Congrès proprement dit par des Congrès provinciaux dont les recommandations et suggestions ont permis d’en enrichir les conclusions.

Ils ont félicité les responsables du Conseil Supérieur des Affaires Islamiques du Gabon pour la qualité de l’accueil qui leur a été réservé et les ont encouragé à poursuivre dans le sens de la concertation, la cohésion et la responsabilité de la Communauté Musulmane du Gabon dans la gestion des affaires Communautaires.

 

Avant de souhaiter un bon déroulement du Congrès, les Imams des 9 provinces n’ont pas manqué d’attirer l’attention sur la situation des provinces, qui attendent non seulement un plus grand nombre de visites, sachant que beaucoup de problèmes y restent encore à résoudre, mais aussi des signes forts dans les appuis multiformes.

Le deuxième temps fort a été le message que le Raïs de notre communauté, Son Excellence Hadj Ali BONGO ONDIMBA a tenu à adresser aux congressistes à l’occasion de ce 3ème Congrès, par l’intermédiaire de son Conseiller Spécial Hadj Ali Akbar ONANGA Y’OBEGUE.

En effet, le Raïs a saisi cette occasion pour réaffirmer son engagement de se mettre au service de Dieu et de l’Islam au Gabon, en dépit de son absence physique dorénavant, car devant s’occuper des affaires de toute la Nation, conformément au mandat que lui a confié le peuple gabonais.

Puis, s’agissant du Conseil Supérieur des Affaires Islamiques du Gabon, le Raïs Ali Bongo Ondimba a dit sa satisfaction pour la qualité de sa gouvernance actuelle et saluée l’action globalement satisfaisante menée au cours de ces deux dernières années avec plusieurs objectifs atteints par l’institution, notamment dans les domaines de l’éducation et de la formation, des affaires culturelles, des relations internationales et de l’édification d’infrastructures de base.

Fidèle à sa démarche et à ses convictions, le Raïs Ali Bongo Ondimba s’est félicité du nouveau mode de management instauré dans la gestion des affaires islamiques, qui consiste à faire participer et à consulter le plus grand nombre dans la prise de décision engageant l’ensemble de la communauté, ce qui du reste, est conforme au principe cardinal de l’Islam qu’est la Choura, base de la démocratie dans notre religion.

Toutefois, eu égard à l’immensité de la tâche, il a reconnu que beaucoup reste à faire, et a encouragé les responsables du Conseil Supérieur des Affaires Islamiques du Gabon à redoubler d’ardeur dans l’accomplissement de cette noble tâche de gestion des affaires de la Communauté.

Par ailleurs, le Raïs, dans son rôle d’Autorité morale de notre communauté a fustigé l’attitude d’un certain nombre de membres qui par leurs agissements irresponsables salissent l’image de toute une communauté, avant de les appeler à se ressaisir ; non sans encourager les dirigeants du Conseil Supérieur des Affaires Islamiques du Gabon à se consacrer, avec abnégation, au service exclusif du plus grand nombre par l’accomplissement d’actes et la prise de décisions susceptibles d’apporter la prospérité et le développement de notre communauté, à l’instar des autres communautés religieuses de notre pays.

Enfin, point d’orgue de cette cérémonie d’ouverture, le discours-bilan du Président du Conseil Supérieur des Affaires Islamiques du Gabon Imam OCENI OSSA.

Dans son allocution, le Président a situé l’événement dans son contexte, dressé le bilan des trois années de son mandat et indiqué les résultats attendus du présent Congrès.

En effet, selon le Président du Conseil Supérieur des Affaires Islamiques du Gabon, la dynamique qui a sous-tendu l’action de son Bureau depuis sa prise de fonction le 28 avril 2010 s’est particulièrement manifestée au niveau d’un nouveau modèle de management. Cette dynamique, assise sur la feuille de route validée par le Raïs en 2010, venait d’être conclue par la déconcentration du Conseil Supérieur des Affaires Islamiques du Gabon pour répondre plus efficacement aux besoins croissants et évidents de la Communauté musulmane dans son entièreté.

Cette période est marquée par plusieurs initiatives dont les plus importantes ont été rappelées ainsi qu’il suit :

-      la mise en œuvre du dialogue interreligieux ;

-      l’affirmation de l’éducation et de la formation comme priorité des priorités ;

-      la multiplication des activités sociales aux bénéfices de la Communauté et de l’ensemble de la population gabonaise ;

-      la promotion de la femme musulmane ;

-      l’implication dans les grands projets nationaux et de la société civile ;

-      la mise en œuvre des initiatives pour le partenariat et la coopération internationale ;

-      les actions de solidarité et la mobilisation des ressources.

Par ailleurs, le Président a rendu compte de la réalisation de certains projets dont les plus importants sont :

-      l’organisation, pour la première fois, d’une « journée de solidarité et de partage » qui a permis la collecte d’environs 120 millions entièrement consacrés à la construction de l’école primaire MOAPA BEOTSA 1 et les installations de la télévision, la Radio et  NOUR Info;

-      l’organisation, pour la première fois, de la tournée interprovinciale du Conseil Supérieur des Affaires Islamiques du Gabon avec l’installation de ses huit représentations provinciales dont l’acquis majeur est le lancement du projet de renforcement des capacités opérationnelles du système éducatif ;

 

-      la mise en place des mécanismes de dialogue et de concertation au sein de la Communauté dans le cadre de la prise des décisions.

Le Président a aussi fait part aux participants du Congrès de l’état de la coopération fructueuse du Conseil Supérieur des Affaires Islamiques du Gabon avec les pays et organisations amis du Gabon.

Enfin, il a demandé au Congressistes à proposer des solutions opérationnelles dans le cadre des commissions thématiques, l’idée étant de parvenir à la conception d’un Plan Stratégique de Développement de l’Islam du Gabon.

 

  1. 2.   Ensuite les travaux en commissions

 

Le 3ème Congrès a travaillé avec 4 Commissions thématiques :

-      Affaires cultuelles ;

-      Gouvernance ;

-      Social ;

-      Textes.

 

A. Commission Gouvernance

Dirigée par Madame Chérifat BIGNOUMBA, la commission Gouvernance était chargée de réfléchir sur l’amélioration de l’organisation et du fonctionnement du Conseil Supérieur des Affaires Islamiques du Gabon afin de promouvoir son efficacité et sa productivité.

Des échanges fructueux et francs entre les membres de cette commission ont porté sur l’organigramme, les missions et les ressources du Conseil Supérieur des Affaires Islamiques du Gabon.

Pour les Congressistes de cette Commission, il s’agit pour la Communauté Musulmane de concilier les intérêts du Conseil Supérieur des Affaires Islamiques du Gabon avec ceux qui impactent l’engagement du Raïs dans la société gabonaise. 

Aux termes des débats, les commissaires ont proposé un organigramme type qui sera assorti de missions adaptées à chaque entité.

 Ils ont aussi proposé des idées sur les ressources : humaines, financières et infrastructurelles.

 

B.  Commission texte

 Dirigée par Monsieur Ousmane HAMIDOU, cette Commission avait pour mission d’examiner  l’ensemble du dispositif juridique régissant le  Conseil Supérieur des Affaires Islamiques du Gabon et son renforcement éventuel.

Avant d’aller au fond de leur problématique, les Congressistes ont tenu à faire observer que la Charte n’était pas bien connue des membres de la Communauté et qu’il était important que tous, nous en soyons imprégnés afin d’éviter les mauvaises interprétations et une lecture abusive des dispositions de celle - ci.

S’agissant du renforcement du cadre juridique actuel, les Commissaires ont reconnu sa nécessité et ont adopté le principe son enrichissement et son extension aux problématiques traitées par les autres Commissions.

 

C. Commission cultuelle

Placée sous la responsabilité de l’Imam Mohammed TIDJANI BABA GANA, elle était chargée de réfléchir sur l’organisation, l’harmonisation des pratiques cultuelles, le traitement du culte et l’administration des Mosquées.

Dans leurs échanges riches et scientifiques, ces exégètes de la Religion ont abordé la plupart des questions qui touchent à l’Islam au Gabon et aux moyens de les résoudre.

Ils ont notamment insisté sur le statut de l’Imam, de ses droits et devoirs, de sa responsabilité dans la société.

Ils ont traité des questions de la famille et de la succession, de la gestion des fêtes religieuses, de la mendicité, des cimetières et leur entretien, de l’éducation et la formation, de l’organisation du prélèvement de la zakat, de la finance islamique, du pèlerinage, etc.

Ils ont aussi partagé leurs expériences sur l’organisation du Culte et l’administration des Mosquées.

Ils ont fait des propositions dans le sens de l’encadrement des jeunes et des femmes.

D. Commission sociale

Sous la houlette de l’Imam Oumar MOUBAMBA MOUBAMBA, l’objectif assigné à cette Commission était de réfléchir sur les mécanismes pertinents de mise en œuvre des actions sociales et humanitaires du Conseil Supérieur des Affaires Islamiques du Gabon aux bénéfices des membres de la Communauté et de l’ensemble des populations gabonaises.

 Les débats ont tourné autour de quatre points : la famille musulmane, la santé, l’éducation/formation et la condition féminine.

A la suite des débats fructueux et constructifs, les propositions ont été faites dans le sens de structurer définitivement les actions du Conseil Supérieur des Affaires Islamiques du Gabon dans le domaine social.

La mise en avant des projets et la programmation des actions, leur suivi et leur évaluation sont apparus comme une exigence de durabilité des supports utilisés.

Les commissaires ont estimé qu’il faut rendre les actions sociales plus structurantes. Rien ne sert d’aider, il faut aller vers l’autonomisation de nos populations.

 

  II.         CONCLUSIONS GENERALES ET RECOMMANDATIONS

Après avoir adopté l’ensemble des résolutions dont la liste est annexée au présent rapport, les Congressistes ont, à l’unanimité, adopté le principe du Plan Stratégique de Développement de l’Islam au Gabon (P.S.D.I.G.) qui nécessite, d’ores et déjàdes mesures d’accompagnement.

Les Commissaires ont insisté sur le fait que pour garantir la réalisation des actions à venir, le Conseil Supérieur des Affaires Islamiques du Gabon doit disposer d’un budget conséquent et d’un cadre structurant basé sur des règles strictes et transparentes et des objectifs susceptibles d’être évalués.

Le Plan Stratégique de Développement de l’Islam du Gabon adopté, s’articulera autour de six (6) axes stratégiques qui sont:

  1. les affaires cultuelles;
  2. la gouvernance ;
  3. l’éducation et formation;
  4. le social ; 
  5. les infrastructures ;
  6. le partenariat et la coopération.

 

Ce Plan doit, dans les plus brefs délais, être présenté dans un document stratégique avec toutes les actions et projets et les objectifs qui nous permettront de nous projeter en 2025 à l’aune de la réalisation du Gabon Emergent promis par notre Raïs au peuple gabonais.

 

Par rapport aux problématiques développées pendant le Congrès, les commissaires proposent également des mesures destinées à asseoir le changement et l’efficacité du projet Conseil Supérieur des Affaires Islamiques du Gabon telles qu’il suit:

  1. adopter dans les meilleurs délais le statut des Imams ;
  2. adopter un modèle d’organisation du Culte et de l’administration des Mosquées ;
  3. structurer et de planifier les actions sociales dans le sens de la lutte contre la précarité et la pauvreté dans la Communauté Musulmane du Gabon ;
  4. poursuivre et intensifier les actions en faveur du renforcement des capacités opérationnelles en matière d’éducation, de santé et de protection de la mère et de l’enfant dans la Communauté Musulmane du Gabon ;
  5. poursuivre et intensifier les actions en faveur de la coopération internationale et le partenariat dans les grands projets du CSAIG notamment en direction de l’Egypte, Arabie Saoudite, Turquie, Maroc et avec la Coopération Française;
  6. soutenir avec abnégation et courage l’action de notre Rais en vue du changement dans la société gabonaise et spécialement dans son projet d’un Gabon Emergent à l’horizon 2025. 

 

Fait à Libreville, le 1er décembre 2013

Le Rapporteur général

 

Ahmed ZUE NDOUTOUMOU





PROGRAMME DU CONGRES


 
 Samedi 30 novembre 2013

Horaires

Thèmes

Intervenants

08h00-10h00

Accueil des invités et des participants au Congrès :

  • Arrivée des invités et des participants
  • Mise en place terminée

Comité d’organisation du Congrès

10h00-11h00

 

 

 

Cérémonie d’ouverture du Congrès :

  1. Lecture du Saint Coran ;
  1. Mots de circonstance :
  • Représentant CSAIG G1 ;
  • Représentant CSAIG G2 ;
  • Représentant CSAIG G3 ;
  • Représentant CSAIG G4 ;
  • Représentant CSAIG G5 ;
  • Représentant CSAIG G6 ;
  • Représentant CSAIG G7 ;
  • Représentant CSAIG G8 ;
  • Représentant CSAIG G9.
  1. Discours d’ouverture du Congrès par le Président du CSAIG ;
  2. Présentation et installation du Bureau du Congrès ;
  3. Présentation et installation des bureaux des commissions thématiques.

Comité d’organisation du Congrès

PAUSE

11 H 30 – 17 H 30

Travaux en Commissions

Bureau du Congrès

17H30

Suspension des travaux

Comité d’organisation du Congrès

Dimanche 1er décembre 2013

10h00-12h00

PLENIERE

  1. restitution des travaux ;
  2. lecture des rapports des commissions ;

Bureau du Congrès

12h00-13h00

CEREMONIE DE CLOTURE

  1. Lecture du rapport final
  2. Lecture des motions :
  • Reconnaissance et remerciement au Rais de la Communauté Musulmane du Gabon ;
  • Encouragement au Président du CSAIG 
  • Encouragement au Conseiller Spécial du Rais;
  1. Discours de clôture du Congrès de la Communauté Musulmane du Gabon

Bureau du Congrès



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